La FNMF tenait son assemblée générale, hier.
“Au commencement de ce nouveau quinquennat, la protection sociale, la santé doivent faire partie des priorités politiques“, a souligné Thierry Beaudet en ouverture, juste un an après son élection. Rappelant les différents chantiers annoncés par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle et repris dans la feuille de route d’Agnès Buzyn, le président de la Mutualité Française a invité les membres du mouvement mutualiste à “être acteurs de ce qui les concerne“.
Parmi les priorités gouvernementales évoquées : la prévention. Thierry Beaudet a mis en avant l’intervention essentielle des mutuelles et proposé que le service sanitaire obligatoire de 3 mois pour chaque étudiant ( parmi les promesses de campagne) puisse s’exercer au sein du mouvement.
À propos des 3 contrats-types de complémentaire santé, le “numéro 1” de la fédération a plaidé pour une discussion avec l’Exécutif, malgré les “réserves” sur ce dispositif.
Autre sujet, “le besoin de mutualité” dans notre pays. À l’appui, l’exemple de Place de la santé, “nous avons été l’interlocuteur crédible, légitime que nous revendiquons d’être, et avec qui débattre de santé“.
Enfin, le président de la Mutualité a appelé à un “mouvement uni” et à cultiver “l‘identité mutualise”. “La fédération doit vous apparaître comme un lieu dynamique, ouvert, en mouvement. À votre service. Avec vous“, a-t-il martelé, insistant sur un rôle d’accompagnement en cette période de mutations profondes.
Lors de cette AG, un nouveau conseil d’administration a été élu avec 35% de femmes, soit 5 points de plus que précédemment. La place des petites et moyennes mutuelles est renforcée (conformément à la décision prise lors de l’assemblée générale de juin 2016) avec l’attribution de 4 sièges au sein de l’instance.