En clôture des Journées de rentrée de la Mutualité Française, à la Maison de la Mutualité, Eric Chenut a rappelé les priorités portées par la fédération et évoqué le prochain Congrès, qui se tiendra à Agen du 18 au 20 juin prochain.
Ce grand rendez-vous mutualiste sera «un point d’étape par rapport à tous nos chantiers», a-t-il souligné. Ces derniers portent notamment sur ce que sera la Mutualité à 10 ans ainsi que sur l’accompagnement des transformations nécessaires du système de santé et du modèle de protection sociale. Le congrès permettra aussi de revenir la démarche lancée avec le Forum Jeunes. «L’idée est de construire avec eux les réponses, les services les dispositifs qui les concernent, de leur permettre d’être acteur et aussi d’essayer de préparer les relèves militantes (…). L’objectif est de donner des perspectives à la jeunesse lui montrer que nos lui faisons confiance», a déclaré le président de la Mutualité Française.
Dans son discours, il est également revenu sur les différentes étapes avant le congrès, notamment des rencontres en région pour «préparer collectivement» l’événement. Les mutuelles, groupes et unions seront également sollicités pour contribuer à l’élaboration de son contenu et à ce qui sera «porté collectivement» à son issue.
Eric Chenut a également rappelé les quatre priorités pour transformer notre système de soins : mise en place d’équipes de soins traitantes à l’échelle territoriale, efficience par la prescription en partant des préconisations de la HAS, prévention inclusive et personnalisée, et enfin couverture dépendance.
Alors que la mission interministérielle sur les complémentaires santé présentait le jour même ses conclusions , il a répondu aux critiques sur les augmentations de tarifs. «Même si on nous a souvent fait le procès des hausses de cotisations, les vérifications a postériori ont montré que les gouvernances des mutuelles étaient raisonnables, responsables, et que quand elles augmentaient les cotisations, c’était juste pour maintenir les équilibres techniques, dans l’intérêt de leurs adhérents et de la pérennité des organismes mutualistes».
