Renforcement de la filière industrielle française et européenne de la santé

«Cette crise confirme la nécessité de renforcer notre indépendance nationale et européenne dans certains secteurs critiques, et notamment la santé. C’est ce que nous faisons dans le cadre de France Relance et c’est ce que nous devons faire au niveau européen. La relance doit être avant tout une relance européenne. Ce projet y participe pleinement», souligne Bruno Le Maire.
Cette initiative ambitionne de poser les premiers jalons d’un projet important d’intérêt européen commun (PIIEC) visant à accompagner le développement des innovations en santé et faisant suite à la stratégie pharmaceutique européenne du 24 novembre dernier.

Le lancement de l’AMI a pour but d’identifier les acteurs économiques de toutes tailles susceptibles d’y participer. Il s’adresse principalement à des entreprises et structures académiques et de recherche, en soutien de ces dernières.

«Le périmètre des projets attendus aurait essentiellement pour objet, sans pour autant s’y limiter, de cibler les technologies et procédés industriels transverses susceptibles de transformer et de moderniser une filière», précise Bercy. Concrètement ces initiatives pourraient porter sur le «développement et de l’industrialisation d’innovations de rupture technologique destinées à réduire drastiquement les coûts de production et les temps de développement, notamment en matière de bioproduction» ; «la création de capacités de production modulaires, flexibles et respectueuses de l’environnement, susceptibles de concerner des produits de santé matures» ; «des technologies médicales innovantes, applicables notamment aux secteurs du dispositif médical et diagnostics in vitro».

Les projets, dans le cadre de la première phase de l’AMI, devront être déposés entre le 1er mars et le 15 avril prochain.