dans ECONOMIE

Sept nouveaux projets soutenus par France 2030 et destinés à renforcer ou relocaliser les «étapes clés» de la production du médicament ont été présentés hier par les ministres compétents.

Ces initiatives s’ajoutent aux sept autres annoncées par Emmanuel Macron en juin 2023. Au total, «près de 50 Ms € de soutien public» ont été mobilisés pour ces 14 projets «pour concrétiser près de 300 Ms € d’investissements industriels», selon le gouvernement.

Les financements publics sont octroyés en contrepartie d’engagements des industriels sur une sécurisation de l’approvisionnement du marché français.

«Début 2024, le gouvernement a dévoilé sa stratégie en faveur de la lutte contre la pénurie de médicaments. Pour être efficace, cette stratégie doit être doublée d’actions ambitieuses en faveur de la réindustrialisation. Le gouvernement s’engage donc aujourd’hui avec ambition pour la production de médicaments en France. C’est un enjeu majeur de souveraineté, qui nous concerne tous : patients, professionnels de santé, acteurs de la répartition et industriels», souligne Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles.

Parmi ces nouveaux projets, Ipsophene (Toulouse) bénéficie d’un soutien de 14 Ms € pour mettre en place un procédé de fabrication innovant en continu du principe actif du paracétamol, permettant de réduire les coûts de production, les risques industriels, ainsi que les volumes de déchets.

De son côté, Zach System(Pays de la Loire) bénéficie d’un investissement de 48,7 Ms €, soit le plus conséquent parmi ces nouveaux lauréats. Objectif ? Développer sa capacité de production de principes actifs «pour développer sa capacité de production pour répondre aux nouveaux besoins des marchés pharmaceutiques».

En Bourgogne-Franche-Comté, Adhex Pharma recevra 24,2 Ms € pour relocaliser la production de médicaments essentiels (patchs et film orodispersibles) et pour augmenter ses capacités de production. Autre projet soutenu, Next Pharma (Île-de-France) à hauteur de 8,8 Ms € pour créer une nouvelle zone de fabrication dédiée aux liquides-non stériles, notamment afin d’assurer la production de l’antiépileptique, Lévétiracetam.


Photo : Philippe Chagnon / Cocktail Santé
Articles recommandés

Tapez votre recherche et pressez ENTREE pour la valider