dans PRÉVOYANCE

L’Observatoire de la FNMF, dans son édition 2019, réalise une analyse détaillée du reste à charge des ménages en matière de dépenses de santé notamment hospitalières.

Plusieurs constats sont ainsi faits par l’Observatoire. Pris sur l’ensemble des dépenses de santé, le niveau de reste à charge (RAC) avant remboursement des Ocam fluctue fortement selon deux critères: l’âge et le lieu de soins de l’usager. Constat d’autant plus renforcé lorsque l’on regarde les dépenses en établissement de santé. En moyenne, un patient de 80 ans aura un RAC deux fois plus élevé que la moyenne (880 € contre 396€). Sur le critère du lieu, on observe des écarts de RAC pouvant aller du simple au quadruple selon les départements.

Sur le RAC final, l’étude constate que les mutuelles prennent en moyenne en charge 72% du RAC de l’usager après intervention du régime obligatoire. Ce qui fait un RAC moyen de 184€ pour les ménages toutes de dépenses de santé confondues. La prise en charge des mutuelles s’élèvent à 90% si l’on se focalise sur les dépenses liées à une hospitalisation.

Enfin, le rapport de l’Observatoire rappelle que les mutuelles sont les Ocam couvrant le niveau de dépenses les plus élevés (contrairement aux IP et sociétés d’assurance) du fait que leur portefeuille d’adhérent est en moyenne 5 ans plus âgé que l’âge moyen des Français (46 contre 41 ans). Conséquence directe, le RAC des mutualistes avant intervention de leur opérateur est en moyenne entre 10 et 16% plus élevé que la moyenne des autres Français.


 Photo : Philippe Chagnon / Cocktail Santé
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