dans POLITIQUE DE SANTÉ

Dès le 25 février, les généralistes pourront participer à la campagne vaccinale contre la Covid-19. Cette nouvelle phase concernera les 50-64 ans avec des comorbidités, qui pourront recevoir le vaccin AstraZeneca, conformément aux recommandations de la HAS. La Direction générale de la santé (DGS) vient de publier une note relative aux modalités pratiques.

«Les volumes des premières livraisons destinées aux médecins de ville sont faibles au regard du nombre de médecins potentiellement engagés dans la campagne de vaccination. De ce fait, chaque médecin disposera d’un seul flacon lors de la première livraison (semaine du 22 février), et de 2 ou 3 flacons maximum pour la deuxième livraison (semaine du 1er mars) en fonction de la consommation et du nombre de doses livrées», souligne-t-elle. Pour rappel, chaque flacon contient 10 doses. Les praticiens de ville devront se procurer le vaccin auprès d’une officine référente de leur choix.
À partir du mois prochain, les quantités augmenteront «très progressivement » et « dans des proportions encore à préciser». L’identification des médecins volontaires a commencé vendredi dernier. Ils doivent se rapprocher de la pharmacie d’officine de leur choix pour signaler leur volonté de recevoir des doses de vaccin lors de la première livraison. Depuis hier matin, les pharmaciens peuvent renseigner le nom et le numéro RPPS des médecins via leur portail de télédéclaration. Ce service sera ouvert jusqu’à demain soir, il sera ensuite réactivé chaque semaine.
Les médecins, de leur côté, doivent programmer dès à présent des plages de rendez-vous pour la vaccination, à compter du 25 février«Deux options sont envisageables». La première implique une organisation de l’ensemble des vaccinations dans les 6 heures suivant le retrait du flacon. Dans ce cas, le généraliste peut le transporter et le conserver à température ambiante s’il a planifié «une semaine à l’avance» 10 rendez-vous dans une demi-journée. Une liste d’attente devra être élaborée «pour maximiser l’utilisation des doses restantes éventuelles». Ce scénario est à privilégier, précise la direction du ministère de la Santé. Elle envisage toutefois une deuxième option : le médecin peut programmer sous 48 heures ses vaccinations, à condition de disposer d’un réfrigérateur qualité et contrôlé à +2° et +8°, uniquement réservé au stockage de médicament. Le praticien devra par ailleurs assurer le maintien de la chaine du froid pendant le transport.
Les flacons seront livrés aux pharmacies par les grossistes-répartiteurs au plus tard le 24 février. Dans la foulée, ils pourront être retirés par les médecins dans leurs officines de référence. Aiguilles et seringues seront fournies.

Photo: Philippe Chagnon/Cocktail Santé
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