La CSMF vient de présenter ses propositions dans le cadre du Ségur de la Santé. Ces recommandations s’appuient sur quatre piliers : transformer les métiers et « revaloriser ceux qui soignent » ; définir une nouvelle politique d’investissement et de financement ; simplifier les organisations et le quotidien des équipes ; fédérer les acteurs de la santé dans les territoires « au service des usagers ».
Le syndicat de médecins libéraux préconise notamment de « réactiver les formes classiques de statuts de praticiens hospitaliers temps partiel, en aménageant ces statuts de façon à faire varier le temps partiel entre 2 demi-journées et 6 voire 8 demi-journées ». Il souhaite également que les médecins libéraux puissent exercer à l’hôpital avec une rémunération à l’acte. La T2A devra « évoluer et s’enrichir d’autres modalités de financement ».
En matière d’organisation, la CSMF recommande de développer l’accompagnement par les ARS des professionnels de santé « dans leurs initiatives organisationnelles ». Des évolutions sont également souhaitées en matière de gouvernance hospitalière. De même, la simplification des procédures d’inscriptions des actes médicaux est souhaitée.
Les professionnels de santé devraient être fédérés dans le cadre d’un parcours de soins pour chaque patient, la coordination devant être rémunérée. En revanche, « hors de question que l’appartenance à une CPTS modifie la rémunération ou la valeur de l’acte médical ».