Alors que les Caf et MSA assument systématiquement la gestion des pensions alimentaires pour tous les parents séparés depuis le 1er janvier, la revue Informations sociales – publication bimestrielle d’information, d’analyse et de débat, publiée par la CNAF – consacre son dernier numéro aux dispositifs prévus lors des séparations.
«Bien que leur ressort soit intime, les séparations conjugales constituent un enjeu public essentiel. En premier lieu, parce qu’elles conduisent souvent à une dégradation forte des niveaux de vie, qui touche particulièrement les femmes, surtout si elles assurent la garde des enfants», observe Nicolas Grivel, directeur général de la CNAF, dans l’édito.
La revue présente un panorama démographique des séparations sur les dernières années et revient en particulier sur les différentes formes de fragilités induites, en particulier sur les conditions de vie et de santé voire les violences en particulier pour les femmes et les enfants (qui sont traitées dans la dernière partie). Elle aborde également la déjudiciarisation partielle des ruptures d’union à partir des exemples de la médiation familiale et du divorce par acte d’avocat. Ce numéro propose un comparatif entre la médiation familiale en France et au Québec. Il se penche sur les dispositifs de recouvrement des pensions en Allemagne, Australie, France, Québec, Royaume-Uni et Suède, démontrant une intervention plus large dans l’Hexagone par les Caf via l’Aripa (agence de recouvrement et d’intermédiation des pensions alimentaires).