Le groupe de suivi sur le Pacte pour la refondation des urgences s’est réuni le 8 octobre dernier au ministère de la Santé.
Agnès Buzyn est revenue sur l’avancée des 12 mesures du Plan en présence du député Thomas Mesnier et du professeur Pierre Carli. Ce bilan d’étape se tenait avec des représentants des établissements, des professionnels de santé, des usagers ainsi que les ARS.
« Les témoignages des ARS Auvergne-Rhône Alpes, Grand-Est et Ile de France, ont illustré la forte mobilisation des acteurs locaux, qui appliquent d’ores et déjà des plans d’actions dédiés », souligne le ministère de la Santé. Des établissements pilotes seront désignés « pour une mise en œuvre accélérée du pacte de refondation », dans chaque région.
La locataire de l’avenue de Ségur a notamment souligné « une plus grande reconnaissance du rôle des professionnels non médicaux » après la publication des textes créant la prime de 100 € nets par mois pour les assistants de régulation médicale. Elle sera étendue à tous les professionnels exerçant à titre principal aux urgences. Sur la réduction du temps d’attente des patients, la HAS a approuvé le 6 novembre dernier le protocole de coopération permettant aux infirmiers de faire une demande anticipée de bilan radiologique.
A propos de la gestion des lits pour les hospitalisations non prévues, l’indicateur « besoin journalier minimal en lits », sera mis à disposition des établissements et GHT le 1er décembre prochain. Des équipes mobiles de gériatrie ont été renforcées avec un financement supplémentaire de 40 Ms € et des moyens dédiés, dès cette année, ont permis de créer des filières organisées d’admissions directes pour l’hospitalisation des personnes âgées.
Enfin, la création de 50 maisons médicales de garde supplémentaires dès 2019 vise à recevoir des patients pour des consultations non programmées.
Thomas Mesnier et Pierre Carli ont évoqué le travail de l’équipe pluri-professionnelle chargée de proposer d’ici décembre des scénarios de mise en œuvre du service d’accès aux soins (SAS), qui sera lancé à la mi-2020. Ils ont également présenté le projet de création « d’antennes de médecine d’urgence » ouvertes en journée et fait part des travaux pour intégrer au pacte de refondation des urgences une thématique supplémentaire concernant la formation initiale des urgentistes et l’évolution du métier et des carrières.
Le groupe de suivi se réunira à nouveau en décembre.