dans POLITIQUE DE SANTÉ

Le Dr Rachel Bocher, présidente de l’Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH) était reçue le 8 octobre dernier par Agnès Buzyn, en parallèle de la réunion sur la refondation des urgences. Elle s’exprimait ce même jour dans Le Quotidien du Médecin.

Sur le plan des revendications : « Nous agissons selon la règle des trois « R » : revalorisation intellectuelle et financière, remédicalisation de la gouvernance et responsabilisation du corps médical », souligne-t-elle.

Interrogée sur les attentes du prochain « plan de soutien » pour l’hôpital, la présidente de l’INPH appelle à « sortir du « tout T2A » qui pénalise certaines spécialités ». Et d’ajouter : « Il faut ajuster le financement aux missions et envisager une vision pluriannuelle. Mais on n’y arrivera pas sans un Ondam à 3,1%. Sans faire de l’hospitalocentrisme, je pense qu’il faut redonner à l’hôpital la place qu’il mérite, c’est-à-dire le cœur battant de notre système de santé. On ne pourra pas se contenter de bricolage avec quelques centaines de millions par-ci ou par-là ».

Enfin sur les rapports avec l’Avenue de Ségur : « Il n’est jamais trop tard pour que la ministre s’engage dans un processus de négociations en direct et sur un vrai travail de fond ! Je le dis : il n’y aura pas de réforme Ma Santé 2022 sans les praticiens hospitaliers, quel que soit leur statut ».


Photo : Philippe Chagnon / Cocktail Santé
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