D’année en année, les études en témoignent : les Français dorment moins et moins bien. Grignotées par la lueur de nos écrans, rongées d’un côté par une nouvelle idéologie du « dormir moins pour travailler plus », nos nuits sont devenues le dernier eldorado d’entreprises et d’institutions qui investissent peu à peu « du temps de cerveau humain disponible ».
Deux raisons nous invitent à veiller à préserver notre sommeil : d’une part, la privation de sommeil est cause de problèmes de santé majeurs, maladies chroniques, cardio-vasculaires et désordres psychiques se nourrissent de ce déficit ; d’autre part, le manque de sommeil et la moindre qualité de celui-ci sont des marqueurs, voire des accélérateurs d’inégalités sociales.
La Mutualité française, acteur global de santé dont l’ambition est de « faire société » au service de tous, est bien entendu active et mobilisée en ce sens, avec des actions de prévention sur tout le territoire et dans les entreprises, ainsi qu’une offre de soins ciblée et spécialisée sur les effets secondaires du manque de sommeil.
Mutations n° 15, 10 €, juillet 2019.