« Les gains que nous avons constatés en matière de bien-être sont une source d’optimisme, mais ils sont inégaux au sein des pays et entre eux et sont toujours menacés, notamment en raison de l’évolution de la situation environnementale », observait hier Angel Gurria, secrétaire général de l’Ocde lors de la présentation du rapport « Comment va la vie ? ».
Ces travaux sont établis à partir de 11 mesures du bien-être (revenu et patrimoine, travail et qualité des emplois, logement santé, connaissances et compétences, qualité de l’environnement, bien-être subjectif, sécurité, etc.) Parmi les points positifs : une augmentation du revenu disponible des ménages par personne dans plus de la moitié des pays depuis 2010, un gain « de près de 5 points de pourcentage en moyenne » du taux d’emploi des 25-64 ans et un rallongement de l’espérance de vie.
Toutefois, 7% des habitants des pays membres déclarent être très peu satisfaits de leur existence et une personne sur huit ressent davantage d’émotions négatives que positives lors d’une «journée normale».
Les territoires où le niveau moyen de bien-être est le plus élevé se caractérisent par des inégalités faibles et « des phénomènes de privation plus limités» : Pays nordiques, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande et Suisse. Les pays d’Europe de l’Est et d’Amérique Latine, ainsi que la Turquie s’inscrivent dans la tendance inverse.