L’Occitanie a donné le coup d’envoi de son propore Service public de santé, vendredi dernier.
«Deux cents professionnels de santé, notamment des médecins généralistes, seront recrutés par le groupement “Ma santé, Ma Région”, dont une quarantaine dès 2022», souligne Carole Delga, présidente de la région. La collectivité a mis en place le GIP «Ma Santé, Ma région», ayant pour mission la création et la gestion de centres de santé, dans lesquels exerceront des médecins salariés, mais également, selon les besoins, des sages-femmes et des infirmiers. Le GIP regroupe les conseils départementaux des Pyrénées-Orientales et du Tarn-et-Garonne, 10 communes et intercommunalités (chargées notamment de mettre des locaux à disposition), et des structures «mettant à disposition leurs réseaux et expertises» (Universités de médecine de Montpellier et Toulouse Midi-Pyrénées, associations d’internes, et la Fédération Occitanie Roussillon des Maisons de Santé).
La structure publique a vocation à intervenir en complément de l’offre libérale déjà présente dans les territoires, mais insuffisante pour faire face aux besoins de la population. Les deux premiers centres ouvriront le 1er juillet prochain, à Sainte-Croix Volvestre (Ariège) et Salviac (Lot). Un autre suivra à Millas (Pyrénées-Orientales), à la rentrée. Pour l’heure, 14 médecins sont déjà recrutés pour un objectif de 40 cette année.
Les contrats de travail, signés avec le GIP, prévoient 35 heures ou 39 heures par semaine. Pour attirer les professionnels de santé, la région mise sur un meilleur équilibre vie professionnelle-vie personnelle, et avance également le travail en équipe, la prise en charge des démarches administratives et financières par l’ARS et l’Assurance maladie, des locaux de travail équipés en matériel, ou encore un secrétariat médical partagé. Par ailleurs, les salaires sont indexés sur la grille hospitalière.
Pour la première année de mise en œuvre, le coût du dispositif est estimé à 1,5 M €.