Agnès Buzyn, Christelle Dubos, Mathilde Lignot-Leloup et Nicolas Revel ont présenté hier le nouveau dispositif de Complémentaire santé solidaire qui remplacera la CMU-C et l’ACS à partir du 1er novembre prochain.
La nouvelle Complémentaire santé solidaire aura pour principal objectif de pallier aux limites de deux dispositifs actuellement en place (CMU-C et ACS) notamment sur les questions du taux trop conséquent de non-recours à ces offres et sur les niveaux de reste à charge sur de nombreux postes de dépense (optique, dentaire, audio-prothèse) trop importants pour une population fragile.
Ainsi pour améliorer leur accès aux soins, les garanties de cette nouvelle offre seront alignées sur le panier de soins 100% santé. Statu quo aussi sur la dispense d’avance des frais chez les professionnels de santé.
Le montant du plafond annuel de revenus est fixé à 746 € pour les actuels bénéficiaires de la CMU-C et à 1 007 € pour les personnes éligibles à l’ACS. Au niveau des cotisations, le principe de gratuité demeure pour les ex-CMU-C et iront jusqu’à 30 € par mois (soit 1 € par jour) pour une personne âgée de plus de 70 ans relevant du cadre de l’ACS.
Pour simplifier les démarches de souscription, le bénéficiaire pourra tout faire en ligne depuis le site Ameli.fr ou directement dans une Cpam ou auprès de l’un des 134 Ocam participant au dispositif (119 mutuelles, 1 IP et 14 SA). Il pourra aussi choisir son organisme gestionnaire entre sa caisse primaire de rattachement ou l’un des Ocam référencés.
Pour donner plus de visibilité à cette Complémentaire santé solidaire, l’Assurance Maladie va lancer une campagne de communication d’envergure à l’instar de ce qui avait été fait pour le DMP.