La FNIM réagit après la publication par la Drees d’une étude du cabinet Asdo sur la complémentaire santé solidaire (CSS).
La FNIM souligne d’abord «le problème récurrent d’information sur l’existence même du dispositif», et rappelle «que c’est ce problème qui avait servi de justification aux deux réformes de l’aide à la complémentaire santé (ACS)».
Alors que l’étude pointe certaines difficultés dans les relations avec les Ocam,«Pouvait-il en être autrement ?» s’interroge la fédération. Elle estime ainsi que les complémentaires «ont été dépossédés de leur rôle d’assureurs pour être cantonnés dans celui de gestionnaire pour compte».
Les «modalités techniques de la liaison entre Ocam et régime de base tardives, complexes et évolutives », sont également pointées avec un impact sur la «fluidité des parcours». Par ailleurs, la FNIM souligne que la plupart des difficultés relèvent du retrait de la liste des gestionnaires de la CSS.«Nous nous interrogeons sur le sens à donner à cette relative « mise en avant » des aspects négatifs de la gestion par les Ocam, alors même que tout a été fait pour que ces derniers échouent dans cette mission. Les seules statistiques officielles de recours à la C2S devraient satisfaire les pouvoirs publics, les Ocam étant nombreux à être sortis du dispositif», conclut Philippe Mixe, président de la FNIM.
