dans POLITIQUE DE SANTÉ

Le représentant des patients et des usagers a réagi aux différentes pistes d’économie formulées par l’Inspection générale des Finances (IGF) et l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS).

Selon France Assos Santé ces mesures «viennent encore aggraver l’accès aux soins et les restes à charge des personnes malades et en situation de handicap». Le collectif épingle les propositions concernant les dispositifs médicaux, soit la création d’une nouvelle franchise de 1 €, et la baisse du taux de remboursement par l’Assurance Maladie. «De l’aveu même des auteurs du rapport, ce levier n’est pas le plus pertinent pour la maîtrise des dépenses, mais il est le plus simple à actionner ! En effet, le meilleur levier, tant en termes de finances que de qualité des soins, reste la pertinence des prescriptions», déplore l’Union nationale.

Concernant les ALD, «la mission propose purement et simplement de remettre en cause le principe même de la protection des personnes malades», dénonce-t-elle. L’organisation s’élève contre certaines propositions formulées par les deux inspections : «hiérarchisation» entre les ALD («sévères» et «moins sévères») ; plafond spécifique de franchises sur les transports ; assujettissement des IJ maladie ALD à l’impôt ; instauration d’un ticket modérateur spécifique sur les soins liés à l’ALD. «La remise en cause de la prise en charge à 100 % aura un impact non seulement sur les personnes malades elles-mêmes, mais également sur l’ensemble de la population, dans la mesure où ces dépenses seront transférées aux usagers et aux complémentaires santé, lesquelles les répercuteront sur le montant des cotisations, elles aussi en hausse constante», pointe France Assos Santé.


Photo : Philippe Chagnon / Cocktail Santé
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