Avec 162 400 morts par an, les cancers représentent la première cause de décès chez les hommes, et la deuxième chez les femmes, dans l’Hexagone. L’année dernière, 433136 nouveaux cas ont été détectés selon le dernier Panorama de l’Institut national du Cancer (Inca).
Les cancers les plus fréquents sont ceux du pancréas (24%), du poumon (14%) et colorectal (11%) chez les hommes ; et pour les femmes du sein (33%), colorectal (11%) et du poumon (10%). «Les dernières estimations décrivent une situation plutôt encourageante chez les hommes, avec une diminution de l’incidence ou une stabilité pour les cancers les plus fréquents. Chez les femmes, deux cancers en particulier montrent une augmentation préoccupante : le cancer du poumon et le cancer du pancréas», observe l’Inca.
Le groupement d’intérêt public souligne en outre que les progrès de la recherche ont permis d’améliorer la survie de malades pour de nombreux cancers, notamment de la prostate, le mélanome cutané ou du sein (avec des améliorations du taux de survie respectivement de 21, 11 et 9 points entre 1990 et 2015). A l’inverse, pour certains cancers de mauvais pronostic «et malgré les progrès de la recherche», le taux de survie à 5 ans reste plus faible. C’est le cas notamment pour les cancers touchant le système nerveux central, le poumon, le foie, l’œsophage et le pancréas.
Plus généralement, l’Inca souligne une «diminution globale de la mortalité» entre 2011 et 2021 grâce à des «diagnostics plus précoces» et des «avancées thérapeutiques importantes», ce «notamment parmi les cancers les plus fréquents».