Pierre-Edouard Magnan, élu président de la Fédération nationale indépendante des mutuelles (Fnim), le 15 décembre dernier, a pris ses fonctions le 1er janvier dernier. Retour sur ses chantiers pour les trois prochaines années à venir.
La fédération veut d’abord renforcer et développer le service à ses mutuelles. «Par définition les petites mutuelles ont besoin de services mutualisés et d’appui», a souligné le nouveau président qui souhaite également «amplifier la solidarités entre (les) membres». La FNIM poursuivra en outre son combat contre Solvabilité 2 et le «carcan» du contrat responsable.
Autre priorité, la protection sociale complémentaire (PSC) des agents publics. Un chantier sur lequel la fédération espère être présente «au moins sur le volet santé», avec des aspirations sur les versants territoriaux, hospitaliers, mais aussi d’Etat pour certains établissements publics ou des «structures de tailles acceptables». «Nos mutuelles qui font de l’individuel ont toutes 10 à 15 % de leurs effectifs qui sont des fonctionnaires», explique Pierre-Edouard Magnan. La FNIM prévoit d’épauler ses membres en réalisant une veille sur les appels d’offres, en les accompagnant pour répondre, et en allant chercher «les mutuelles qui veulent porter le risque et le gérer», dans une logique de proximité. Pour la souscription de contrats collectifs la fédération mise sur la start-up Today (qui a vu le jour grâce au fonds d’investissement Opéra Innovation, créé par la FNIM).
En matière de Sport-santé, la conclusion d’un partenariat avec l’association Siel bleu (dédiée à la pratique d’une activité physique adaptée, APA) est en cours. «Nous sommes convaincus que les mutuelles ont un rôle à jouer sur l’accompagnement des adhérents aidants», a précisé Pierre-Edouard Magnan évoquant une réflexion sur ce sujet.
Plus globalement, la FNIM entend rejoindre ESS France. Elle aspire également à rejoindre le Comité de dialogue de dialogue avec les organismes complémentaires (CDOC), et le CA de l’Unocam.