dans ECONOMIE, POLITIQUE DE SANTÉ
Un avenant au Contrat stratégique de la filière des industries et technologies de santé, a été signé hier par Olivier Véran et Frédérique Vidal, ministres chargés respectivement de la Santé et de la Recherche, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie, et Olivier Bogillot, président du Comité Stratégique de Filière (CSF) des Industries et Technologies de Santé.
Deux ans après la conclusion du contrat stratégique, ce texte comprend trois volets. D’abord, la poursuite et le renforcement des projets structurants initiaux. Pour rappel, ils concernent notamment la bioproduction, la lutte contre l’antibiorésistance, la formation et les compétences, le développement des PME et le déploiement à l’international, ainsi que l’intelligence artificielle et la santé. Sur ce dernier point, est ajouté un item visant à optimiser le service rendu au patient par un parcours efficient et coordonné impliquant de nouveaux acteurs. Un cas d’usage IA et Maladies rares visera également à réduire l’errance diagnostique et l’impasse thérapeutique, grâce à un accès facilité aux données, le déploiement d’algorithmes ou encore l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques.
Le deuxième pilier porte sur la création de nouveaux projets structurants autour de la relocalisation de principes actifs (visant à réduire la dépendance de la France et de l’UE sur ce point, en s’appuyant sur le tissu industriel existant), de l’imagerie médicale, du diagnostic in vitro, et de la transformation numérique (favoriser la compétitivité des entreprises du secteur en accélérant leur transformation digitale). Enfin, cet avenant prévoit de développer la coopération avec les autres filières CSF sur des problématiques transverses (chimie, électronique/photonique, solutions industries du futur).
«Cet avenant au Contrat de Filière est un jalon important pour nos industries car il démontre que la filière s’est organisée pour porter l’innovation, gagner en compétitivité et en résilience. La poursuite des travaux antérieurs et la mise en œuvre de nouveaux projets forment pour les années à venir, un capital pour l’ensemble de notre chaîne de valeur, qui renforcera l’offre de santé et l’écosystème des industries de santé. L’exigence de compétitivité qui restera au centre des futurs travaux, permettra à la France d’offrir une valeur ajoutée médicale, économique, sociale et stratégique plus importante, et de maintenir son rayonnement international en matière de santé», observe Olivier Bogillot, président du Comité stratégique de filière Industries et Technologies de santé, et président de la FEFIS.

Photo : Ministère de la Santé
Articles recommandés

Tapez votre recherche et pressez ENTREE pour la valider