L’avenant 1 à la convention des chirurgiens-dentistes libéraux a été signé hier par l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM), et les Chirurgiens-dentistes de France (CDF).
«Ce premier avenant à la convention nationale des chirurgiens-dentistes libéraux (…) poursuit son virage préventif dans les soins dentaires, en portant une attention forte aux publics ayant les besoins les plus importants», souligne l’Assurance Maladie.
La convention signée en juillet de l’année dernière prévoyait l’annualisation de l’examen bucco-dentaire pour les 3-24 ans (au lieu d’un tous les 3 ans) ainsi que la valorisation, pour cette génération, des soins conservateurs de +30 % et de la prise en charge d’un vernis fluoré pour protéger les dents du processus carieux. Avec l’avenant 1, le dispositif «génération sans carie» s’étendra aux 1-25 ans dès 2025, «puis s’élargira progressivement jusqu’à la génération 1‑28 ans à l’échéance de la convention en 2028».
Ce texte fixe également un cadre de rémunération pour l’intégration des chirurgiens-dentistes à la régulation téléphonique du SAMU‑Centre 15, les dimanches et jours fériés. Prévue par la LFSS 2024, cette disposition fait suite à une expérimentation «concluante». Le tarif a été fixé à 90 € de l’heure pour la participation à ce dispositif. Cette régulation vise à «améliorer le recours aux soins d’urgence dentaire, évaluer leur pertinence, mieux orienter et prendre en charge les patients».
L’avenant prévoit en outre le déploiement de la télé-expertise. Deux cas spécifiques sont prévus : d’une part dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées et les établissements accueillant des personnes en situation de handicap ; et d’autre part entre chirurgiens-dentistes pour les patients suspectés de cancer oral ou de maladies rares.