Un décret publié dimanche dernier met un terme au dispositif exceptionnel d’activité partielle pour les salariés partageant le même domicile qu’une personne fragile et pose de « nouvelles modalités de prise en charge » pour les plus vulnérables. Ces derniers pourront continuer à bénéficier du système dérogatoire, sur prescription médicale.
Toutefois, la liste des pathologies concernées se trouve fortement réduite. Sont désormais visés les malades atteints de cancers évolutifs sous traitement (hors hormonothérapie), ceux souffrant d’une immunodépression congénitale ou acquise, les 65 ans ou plus ayant un diabète associé à une obésité ou des complications micro ou macro vasculaires, les personnes dialysées ou présentant une insuffisance rénale chronique sévère.
A l’appui de cette décision, Elisabeth Borne et Olivier Véran, respectivement ministre du Travail et de la Santé, ont rappelé l’avis du Haut conseil de la santé publique du 30 juin dernier, préconisant une reprise de l’activité des personnes vulnérables « dans des conditions sanitaires renforcées ». Le télétravail doit être privilégié, s’il n’est pas possible des mesures de protection complémentaire devront être mises en place (masque chirurgical fourni par l’entreprise, aménagement du poste de travail, etc).