dans POLITIQUE DE SANTÉ

Relocaliser la production stratégique, éviter les pénuries de produits prioritaires, favoriser l’innovation, trois axes au minimum dans les annonces présidentielles récentes en matière de médicaments.

En visite à Villeneuve-La-Garenne, Emmanuel Macron a confirmé son intention de faire de l’industrie pharmaceutique une priorité de souveraineté nationale. Le gouvernement prépare ainsi une réforme des ATU (Autorisation Temporaire d’Utilisation) délivrées par l’ANSM dès le 1er janvier prochain pour accélérer les innovations. De même, le CEPS (Comité économique des produits de santé) doit desserrer l’étau des prix, tout comme une baisse projetée des taxes sur l’industrie (300 Ms € de moins à payer sur les quelque 900 Ms voire 1 Md €).

Ces annonces font suite aux multiples demandes réitérées depuis longtemps par le Leem. Le rapport de Jacques Biot sur les pénuries et ruptures de stocks de médicaments (commande d’Edouard Philippe de septembre 2016, remis en février dernier) porte de nombreuses recommandations confirmant une forme de déclassement de la France.

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