Après un semestre de généralisation, 7 939 actes de téléconsultation sont recensés par la Cnam. La caisse nationale souligne « une montée en charge progressive » avec une accélération depuis le début d’année. Ainsi, la barre des 700 actes hebdomadaires est franchie depuis la mi-février.
La téléconsultation est surtout pratiquée par les généralistes avec 40,2 % des actes facturés, suivis par les spécialistes 32,2%, les centre de santé 19,9% et enfin les centres de santé 7,7%.
« Cette montée en charge très progressive s’explique très largement aussi par la diffusion très récente de solutions techniques permettant de faciliter la programmation des téléconsultations et sécuriser les échanges de données médicales que celles-ci supposent », souligne la Cnam.
Le développement de la téléconsultation devrait encore s’amplifier dans les prochains mois, notamment dans le cadre des négociations conventionnelles ayant permis la participation des pharmaciens (avenant 15 du 6 décembre dernier) et l’octroi des mêmes aides financières que celles des médecins libéraux aux centres de santé. L’intervention des infirmiers libéraux devrait être valorisée dans le cadre de l’accord « en cours de finalisation », concernant l’accompagnement d’une maladie dans la réalisation d’une téléconsultation.
Pour les patients sans médecin traitant, en cas d’indisponibilité de ce dernier, ou d’urgence, les dispositifs se mettent en place progressivement. Trois organisations territoriales de médecins organisées pour effectuer des actes de télémédecine ont été recensées dans l’Aude, l’Isère et la Manche. D’autres sont en cours de référencement. Elles peuvent prendre la forme de maisons et centres de santé, équipes de soins primaires et CPTS.