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Lancée il y a un an par Adrien Taquet, la Stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance «vise à réformer les politiques de protection de l’enfance, et à garantir les droits des enfants : à la santé, à l’éducation, à la sécurité affective, à l’autonomie après 18 ans». Le secrétaire d’Etat à l’Enfance et à la Famille vient de présenter un bilan d’étape.

Il se félicite notamment d’un meilleur pilotage de la «politique partenariale», concrétisée en particulier par la contractualisation pluriannuelle avec les départements. La démarche se traduit par des exigences communes, un engagement financier réciproque et des indicateurs d’évaluation. Lancée dans 30 départements volontaires l’année dernière, pour un montant de 80 Ms d’€, elle sera élargie à 40 supplémentaires en 2021 pour 200 Ms d’€. Une réforme de la gouvernance de la protection de l’enfance est également annoncée.

Adrien Taquet s’est engagé à mettre en place un référentiel national d’évaluation des situations de danger pour les enfants. Cet outil vise à permettre une harmonisation des traitements et un meilleur accompagnement des acteurs. Les travaux de la HAS seront rendus publics en décembre prochain. Par ailleurs, le Conseil national de la protection de l’enfance (CNPE) planche sur des futures normes d’encadrement pour les structures de l’ASE, en vue de la mise en place d’une politique de contrôle dans ces établissements.

Autre chantier prioritaire, la refonte du statut des assistants familiaux. Les réunions de travail en cours aboutiront en janvier prochain. Enfin, l’adoption sera réformée. Une proposition de loi a été déposée en juin dernier par la députée LREM de l’Isère, Monique Limon et sera examinée en décembre prochain.


Photo: Frédérik Astier / Cocktail Santé
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