dans POLITIQUE DE SANTÉ

L’Association francophone des soins oncologiques de support vient de publier les résultats de son 3ème baromètre.

D’après cette enquête, plus de deux-tiers des patients ont eu un accès effectif aux principaux soins oncologiques de support, comme les soins de socio-esthétique (75%), de prise en charge de la douleur (72%), de gestion des effets indésirables des traitements (72%) ou encore le soutien psychologique (72%). Toutefois, «cela ne signifie pas qu’ils ont accès à l’ensemble des soins de support dont ils auraient besoin», observe l’association soulignant «une nette marge de progression possible ou sein des établissements de santé ou en ville». En outre près d’un tiers des patients n’ont pas eu l’accès qu’ils souhaitaient.

Les soins de support sont proposés depuis le début de la prise en charge, pendant et après les traitements, afin d’améliorer la qualité de vie des patients. Leurs besoins sont estimés à partir d’un auto-questionnaire, puis réexaminés au fil du temps et des traitements. Ils sont principalement évalués ou réévalués lors de l’annonce du diagnostic (51%) puis du traitement initial (56%). En outre, le ressenti par de nombreux patients de «lacune dans l’information qui leur est délivrée» est souligné.

Parmi les obstacles rencontrés par les patients pour accéder à ces soins : les difficultés à savoir à qui s’adresser (66%), la distance du domicile (58%), la complexité à obtenir une consultation ou encore le coût/reste à charge (53%).

De leur côté, les médecins interrogés évoquent plusieurs pistes d’amélioration. Ils sont 78% à estimer que la priorité est de mieux évaluer les besoins, 77% de faire connaître les soins supports dès le diagnostic et 73% de les rendre plus accessibles dans l’établissement.


Photo : Delphine Vaisset / Cocktail Santé
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