Plus de 40 000 visites d’infirmiers à domicile ont été réalisées, dans le cadre du renforcement du contact tracing depuis le 21 janvier dernier.
Pour rappel, elles sont systématiquement proposées aux personnes testées positives à la Covid-19, prises en charge à 100 % et sans avance de frais.
«Partout en France, le recours à ce dispositif s’étend : en 5 semaines, le nombre de visites réalisées chaque semaine a presque doublé : il est passé de 6 600 visites réalisées la première semaine à près de 11 000 la cinquième semaine», se félicite la CNAM. Un accroissement de la demande est également constaté chez les patients : près de 15 % d’entre eux souhaitent bénéficier de ce dispositif, contre 7 % à son lancement. Cette proportion est encore plus importante chez les personnes infectées par les variants, avec près d’un tiers concerné.
Programmée au début de l’isolement, cette visite doit aider le patient à s’organiser. L’infirmier lui donne des conseils en lien avec la vie quotidienne (repas, partage des sanitaires, etc) et propose de dépister toutes les personnes au sein d’un même foyer.
L’Assurance Maladie a mené, conjointement avec les ARS et les URPS, une importante campagne d’information et d’accompagnement des infirmiers pour qu’ils «s’inscrivent dans le dispositif et rejoignent notamment les différentes plateformes numériques mises en place sur tout le territoire». Ces outils permettent de faire correspondre les demandes des patients et les infirmiers disponibles. Près de 50 000 de ces professionnels de santé ont ainsi été contactés par les délégués de l’Assurance maladie. De leur côté, les CPAM ont organisé une centaine de webinaires dédiés à ce nouveau programme. Fin février, environ un tiers des infirmiers libéraux (soit 33 000) étaient inscrits sur ces plateformes