dans POLITIQUE DE SANTÉ

L’intersyndicale de médecins libéraux (CSMF, FMF, MG France, SML) alerte contre « l’hospitalocentrisme » du plan «urgences», après la présentation de différentes piste par Agnès Buzyn, le 8 octobre dernier.

« Créer un Service d’Accès aux Soins (SAS) sous l’égide de l’hôpital ne répond ni aux enjeux de l’organisation des urgences ni à ceux de la réponse aux demandes de soins non programmés », soulignent les quatre organisations. Ce dispositif visant à permettre de désengorger les urgences et à offrir une réponse aux patients serait placé sous un numéro unique le 113.

Pour les représentants des médecins libéraux cette voie représente « une occasion ratée de s’appuyer sur la médecine de ville, alors que la ministre souhaite une collaboration renforcée entre ville et hôpital ». Dans ce cadre, ils plaident pour la création d’« une filière spécifique aux soins de ville, distincte des urgences médicales, connue de la population pour cela sur un numéro spécifique, le 116 ou le 117». Un « véritable » service d’accès aux soins devrait, pour eux, s’articuler autour de 4 piliers : extension des horaires de la permanence des soins ambulatoires ; organisation des soins appuyée sur une filière spécifique aux soins de ville ; régulation des demandes de soins non programmés gérée par des organisations libérales ; valorisation de la prise en charge de ces soins non programmés.


Photo : Philippe Chagnon / Cocktail Santé
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