dans FAMILLE - ACTION SOCIALE - RETRAITES

L’année dernière, la moitié des familles gardaient elles-mêmes leurs enfants âgés de 6 mois à 1 an, moins d’un tiers les confiaient à une assistante maternelle et une sur cinq à une crèche.

C’est ce que révèle la quatrième édition du Baromètre d’accueil du jeune enfant, réalisée par la Cnaf auprès d’un peu moins de 12 000 familles. Parmi elles, 85% ont eu accès au mode de garde souhaité. Mais leur proportion recule à 67% pour les parents désirant un accueil formel, avec des différences : 77% pour ceux préférant confier leur enfant à une assistante maternelle et 49% à une crèche.

Autre déterminant, le lieu de résidence. L’accueil dans des établissements collectifs s’avère plus répandu dans les communes de 250 000 habitants et plus (33%), que dans les plus petites rassemblant moins de 1 000 habitants (16%). A l’inverse, dans les villes de moins de 5 000 habitants, 41% des familles ont recours à des assistantes maternelles, contre 15% dans celles de 50 000 habitants et plus. La situation vis à vis de l’emploi joue également : l’enfant est accueilli principalement par une assistante maternelle (58%) ou dans une chèche (32 %) si les deux parents travaillent. Les familles monoparentales actives recourent moins à une assistante maternelle (40 %) et plus aux solidarités familiales (20 %).

Les souhaits des parents varient également selon l’âge de l’enfant. De la naissance à 6 mois, 87% jugent la garde par les parents plus adaptée, contre 46% de 6 mois à un an. Par ailleurs, 61% estiment qu’il revient à la mère de s’en occuper, et seulement 4% au père. De 2 à 3 ans, la crèche est privilégiée par près de la moitié, le restant se partageant entre une assistante maternelle et la garde par les parents.

Parmi les familles désirant faire garder leur enfant, les 2/3 entreprennent des démarches avant la naissance. Le site des Caf mon-enfant.fr est identifié par près de 2 familles sur 5 qui l’utilisent pour consulter les actualités ou trouver des informations sur le mode d’accueil. Suite à leurs démarches, 34 % obtiennent une réponse en moins d’un mois et 60 % au bout de 3 mois ou moins. En revanche, 30 % ont dû patienter quatre mois et plus et 10 % restent sans retour. Lorsqu’une réponse est donnée, elle est positive dans 75 % des cas.


Photo : Jeanne Frank / Cocktail Santé
Articles recommandés

Tapez votre recherche et pressez ENTREE pour la valider