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Dominique Libault rendra sa copie sur le grand âge et la perte d’autonomie, le 28 mars prochain, a annoncé Agnès Buzyn hier lors des Assises nationales des Ehpad.

Dès la remise de ce rapport, le gouvernement se mettra au travail afin d’élaborer le projet de loi visant à “relever le défi de la longévité” promis par Emmanuel Macron.

La grande consultation lancée en octobre dernier a permis de recueillir 415 000 contributions sur la plateforme web créée à cet effet. Les 10 groupes de travail thématiques viennent tout juste de remettre leurs conclusions à Dominique Libault.

Pour l’heure, la ministre n’a pas dévoilé la feuille de route mais elle a présenté 7 grands constats, tirés de cette consultation.

Elle a d’ailleurs souligné qu’ils recoupaient parfaitement les préoccupations exprimées dans le cadre du Grand débat national. Parmi ces problématiques : le maintien à domicile et les freins existants (risque d’isolement, charge pour les aidants) ; la revalorisation des métiers ; le RAC en établissement, important et “trop peu corrélé” aux moyens des familles ; la clarification de la gouvernance et une plus grande égalité de traitement face à la diversité des pratiques des départements ; l’hétérogénéité de l’offre ; la prévention de la perte d’autonomie ; la volonté de “renforcer la solidarité autour de la perte d’autonomie” en particulier pour les aidants.

“Pour répondre à toutes ces préoccupations, je souhaite que nous prenions des mesures fortes, des mesures qui feront une différence dès l’année 2019”, a souligné la Agnès Buzyn. Et d’ajouter : “dans quelques semaines, après la remise du rapport Libault, le gouvernement passera à l’action, pour apporter des solutions immédiates et des solutions de long terme”.

Parmi les pistes, tirés des travaux des experts, Les Echos évoquent une simplification du financement, actuellement tripartie (Etat, Assurance maladie, départements). Les besoins sont estimés entre 11 et 25 Mds € en 2030, puis de 30 à 53 Mds € en 2060.

Par ailleurs, le scenario d’une affectation d’environ 25 Mds € de CSG et de CRDS à horizon 2024 semble se confirmer. Autre voie, mobiliser le patrimoine immobilier des personnes dépendantes.

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