dans POLITIQUE DE SANTÉ

Barbara Pompili et Olivier Véran, respectivement ministres de la Santé et de la Transition écologique, ont donné le coup d’envoi du quatrième plan national santé environnement (PNSE 4), vendredi dernier.

Cette feuille de route fait suite à une concertation conduite depuis janvier 2019 avec l’ensemble des parties prenantes dans le cadre du Groupe Santé Environnement (GSE), présidé par Elisabeth Toutut Picard. Les premiers enseignements de la crise sanitaire ont également été intégrés dans la finalisation des travaux.
«Protéger les générations actuelles comme les générations futures est aujourd’hui une responsabilité partagée. C’est pourquoi le PNSE 4 doit permettre à chacun, élus, professionnels de santé et chercheurs, d’agir pour un environnement favorable à la santé» souligne Olivier Véran.
Le plan identifie quatre «enjeux majeurs de santé publique» : connaître les risques et en informer les populations pour mieux les protéger ; lutter contre la pollution de l’air ; réduire l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et l’exposition des populations ; identifier et évaluer les perturbateurs endocriniens.
Plus concrètement, est notamment prévue la création d’un service numérique public permettant de connaître la qualité de son environnement immédiat (qualité de l’air extérieur, risque allergique aux pollens, etc.) et les bons gestes à adopter.
Par ailleurs, 90 Ms seront affectés à la recherche pour mener des projets scientifiques sur les expositions multiples («effets cocktails») et sur les pathogènes émergents (comprenant les virus), y compris ceux qui se propagent de l’animal à l’homme. Enfin le plan instaure une surveillance de la santé de la faune terrestre et la prévention des risques de pandémie.
Selon l’OMS, 23 % des décès et 25 % des pathologies chroniques dans le monde peuvent être attribués à des facteurs environnementaux et comportementaux.

Photo : Freepik
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