Alors que le surdosage en paracétamol est la première cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France, l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) tire la sonnette d’alarme sur certains comportements d’enfants et adolescents.
«Des remontées de terrain récentes et des publications sur les réseaux sociaux illustrent la nécessité d’avoir une vigilance particulière quant à ces comportements à risque», observe l’établissement public.
Venu des Etats-Unis, le «paracétamol challenge» s’est répandu sur TikTok ou Instagram et incite les adolescents à consommer une quantité excessive de ce médicament. Or ces pratiques «mettent gravement en péril leur santé», alerte l’ANSM. Elle souligne qu’un surdosage peut, dans un premier temps, ne pas entraîner de symptôme avant l’apparition dans les 24 premières heures de nausées, vomissements, douleurs au ventre, perte d’appétit et sueurs abondantes. Un surdosage peut également provoquer des lésions des reins et du pancréas.
L’agence rappelle aux pharmaciens que «sauf exceptions autorisées par la loi», la dispensation de médicaments aux mineurs n’est pas autorisée sans le consentement des parents ou, le cas échéant, du représentant légal.


