dans POLITIQUE DE SANTÉ

La dernière réunion du Comité de suivi du Ségur du numérique, qui rend compte des avancées du programme, s »est tenue le 5 avril dernier.

Lors de cette rencontre avec l’ensemble de l’écosystème (pouvoirs publics, représentants des professionnels et établissements de santé, industriels, associations de patients), a notamment été pointée «la très nette progression de l’envoi des documents de santé dans Mon espace santé», avec plus de 10 millions de documents transmis aux patients par des professionnels de santé au cours du mois dernier. Par ailleurs, plus de 130 solutions ont été référencées par l’Agence du numérique en santé (ANS).

«Une attention particulière a été apportée à la situation de la médecine de ville, où les remontées des professionnels témoignent d’une certaine insatisfaction vis-à-vis des logiciels Ségur déployés et l’alimentation de Mon espace santé est encore trop faible», indique l’avenue de Ségur. Les «nombreux échanges» avec les professionnels de santé sur le terrain dans le cadre de «Sentinelle» – l’équipe dédiée mise en place par la DSN, ANS et l’Assurance Maladie pour analyser les freins à l’usage des services numériques nationaux observés en médecine de ville – ont permis de poser un «diagnostic précis». Un plan d’actions de résolution de court terme a été présenté, «avec la révision encadrée des procédures de qualification de l’INS adaptés aux pratiques pour les médecins libéraux, et l’amélioration rapide des logiciels déployés». Les éditeurs de logiciels de gestion de cabinet se sont engagés à déployer des versions stabilisées et améliorées de leurs logiciels Ségur «au plus vite, et dès le mois de mai pour certains».

Articles recommandés

Tapez votre recherche et pressez ENTREE pour la valider