Alors que les hôpitaux publics alsaciens sont débordés, et que l’armée a été dépêchée pour ouvrir un hôpital de campagne, les lits des établissements privés restent vides faute de patients atteints par le coronavirus.
C’est ce que révèlent Les Echos dans un article paru hier. Selon le quotidien, les disponibilités dans les établissements privés d’intérêt collectif (Espic) ont pourtant été signalées aux pouvoirs publics. Ces structures comptent en effet 212 lits de réanimation plus 750 d’unités de surveillance sur l’ensemble du territoire.
Même constat du côté de la FHP, dont le président, Lamine Gharbi, a réclamé l’envoi de patient par le Samu dans les établissements membres.
Cependant, la situation apparaît différente en Île-de-France, après un démarrage compliqué.