dans POLITIQUE DE SANTÉ

«Dans plusieurs régions y compris parmi les plus touchées, des lits de réanimation et de soins critiques libérés dans les cliniques restent vides ou sous-occupées. Les médecins et anesthésistes libéraux des établissements privés sont peu sollicités alors que les capacités hospitalières publiques sont ici ou là en passe d’être dépassées», regrette la FHP dans un communiqué. Alors que 70 places de réanimation ont été libérées dans les cliniques en Grand Est, toutes n’avaient pas été sollicitées par l’ARS ou les hôpitaux publics saturés, ce week-end.

La fédération souligne toutefois l’implication de nombreux hôpital et cliniques privés aux côtés des hôpitaux publics et de la médecine de ville, dans l’ensemble du territoire. Elle avance la mise à disposition de 4 000 places en réanimation et en soins critiques dans les cliniques, sur tout le territoire. Quelque 100 000 opérations non urgentes ont été déprogrammées pour permettre l’accueil des patients atteints de covid-19, soit plus de 10 000 lits. Dès lors, le représentant des cliniques plaide pour «une coopération sans faille» et demande une mobilisation directe de ses établissements membres par le ministre de la Santé et les directeurs généraux d’ARS.

«Faîtes appel à nous ! Privé comme public, nous sommes au service du pays. Nos établissements sont prêts à prendre en charge des patients avec des lits de réanimation disponibles, y compris dans les territoires les plus touchés», pointe Lamine Gharbi, président de la fédération


Photo : Philippe Chagnon / Cocktail Santé
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