Tour d’horizon des principaux changements intervenus au début d’année dans les champs de la santé et de la protection sociale.
Le 1er janvier 2025 marque l’entrée en vigueur de plusieurs réformes majeures notamment concernant les bénéficiaires du RSA, qui sont désormais automatiquement inscrits à France travail. Ils devront signer un contrat d’engagement et réaliser 15 heures à 20 d’activités hebdomadaires (sauf exceptions, comme pour les allocataires handicapés ou parents isolés). Dans le cadre du service public de la petite enfance, le rôle d’autorité organisatrice de l’accueil du jeune enfant est confié aux communes. Elles sont désormais chargées de construire une politique répondant aux besoins des familles de leur territoire.
Les retraites sont revalorisées de 2,2%, à hauteur de l’inflation. L’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) est portée à 1 034,28 € par mois pour les personnes seules (+ 22,26 € par rapport à janvier 2024) et à 1 605,73 € pour les couples (+ 34,57 €). Le plafond de la Sécurité sociale (PASS) augmente, quant à lui, de 1,6%, et s’élèvera à 47 100 €. Les plafonds de ressources des prestations familiales sont rehaussés de 4,8% et le montant minimum des pensions d’invalidité également de 2,2% passant ainsi à 335,29 €.
Indexées sur le Smic net journalier en vigueur, l’Allocation journalière de présence parentale (AJPP) et l’Allocation journalière de proche aidant (AJPA) sont passées de 64,54 € à 65,80 €. La durée d’indemnisation de l’AJPA peut être renouvelée lorsqu’une personne épaule plusieurs proches au cours de sa vie. L’aidant pourra ainsi bénéficier de 66 jours d’indemnisation de l’AJPA pour chacun d’entre eux, avec un maximum de 264 jours au total.
En matière de santé, la vaccination contre les méningocoques B et des groupes ACWY devient obligatoire pour les nourrissons. Un nouveau carnet de santé de l’enfant est également entré en vigueur. Il met l’accent sur la prévention, notamment à travers le renforcement du repérage des troubles sensoriels ou neuro-développementaux.
L’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) est créée, fruit de la fusion de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Enfin, la réforme de la protection sociale complémentaire (PSC) des agents publics entre officiellement en vigueur, après un report d’un an pour les agents de l’Etat. Les employeurs publics ont l’obligation de financer la moitié de la complémentaire santé de leurs agents à travers des contrats collectifs. Côté territoriale, la participation devient obligatoire en prévoyance.