L’année dernière le nombre de fraudes détectées par les Caf est resté stable, 44 897 cas contre 45 100 en 2017, mais leur coût passe de 291 Ms à 304,6 Ms.
Une hausse liée à la “performance des contrôles”, souligne la Cnaf. “Rapportés aux 12,7 Ms d’allocataires, les cas de fraude concernent environ 0,35% d’entre eux”, ajoute-t-elle. Le montant moyen atteint 6 785 €.
Quelque 35,8 millions de contrôles ont été réalisés en 2018, dont 30,7 millions automatisés, 4,8 millions sur pièces et 169 539 sur place.
Par ailleurs, la branche famille a mis en place un programme annuel de prévention des erreurs de déclaration. Le dispositif vise à“sensibiliser et informer” sur les changements de situation devant être indiqués aux caf. En effet, sur près de 2 millions d’allocataires ayant dû rembourser un trop-perçu suite à une déclaration erronée, en 2018, seuls 32 229 cas ont été reconnus comme frauduleux.
Prévu par la Cog 2018-2022, ce programme repose sur l’accompagnement des allocataires, la formation des équipes en contact avec le public, l’envoi d’e-mails pour inviter les allocataires à mettre à jour leur dossier, la généralisation des lettres de mise en garde. En outre, une campagne est lancée via différents supports. L’action de la Cnaf s’intègre dans le cadre de la loi ” pour un Etat au service d’une société de confiance” (Essoc), adoptée en août dernier.