Le conseil de la CNSA, réuni le 18 avril 2019, a adopté, à l’unanimité, sa contribution à la réforme autonomie et grand âge.
Les orientations de ce texte avaient été adoptées le 4 décembre dernier.
Ce scénario repose sur le principe commun d’ « affirmation de la pleine et entière citoyenneté de la personne ». Il se traduit par « l’émergence d’une affirmation structurante : le droit à vivre chez soi ».
La CNSA plaide pour une transversalité des réponses et recommande la mise en œuvre d’une « méthode d’orientation territorialisée pour la transformation de nos réponses sociétales de protection sociale ».
Sur le plan du financement, la charge « liée aux évolutions de la situation des personnes », devra relever de la solidarité nationale. Concrètement, cela implique « d’organiser et de financer la présence, les aides liées à la participation à la vie sociale, les aides humaines et techniques », et de prendre en charge « la compensation des actions liées à l’emploi direct, aux mandataires et des aidants familiaux ». Le soin, l’accompagnement et le surcoût lié à de nouveaux besoins de logements ou présentiels, seront assumés par la collectivité nationale.
Enfin, le reste à charge devra être « accessible et supportable » pour la personne en perte d’autonomie et sa famille. Le conseil de la caisse appelle à fixer un objectif dans ce cadre, perçu comme « déterminant » pour l’acceptabilité de la réforme.
En juillet prochain, le conseil adoptera son chapitre prospectif « Chez-soi, une approche domiciliaire ». Il précisera également son scénario de financement et de gouvernance des politiques pour l’autonomie.
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