dans POLITIQUE DE SANTÉ

Un protocole d’accord «sages-femmes» a été signé le 23 novembre dernier entre la majorité des organisations syndicales représentatives de la fonction publique hospitalière (FO, CFDT, UNSA), la Fédération Hospitalière de France (FHF), les ministres respectifs de la Santé et de la Fonction publique ainsi que le secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles, Adrien Taquet.

Le gouvernement avance un engagement total de plus de 100 Ms €.

Mesure phare du texte, le versement de 500 € nets mensuels supplémentaires par sage-femme hospitalière : 183€ de complément de traitement indiciaire, 78€ de revalorisation des grilles et 240€ de prime d’exercice médical. Cette dernière sera également versée aux contractuelles. « Ces revalorisations seront transposées dans le secteur privé », précise l’exécutif. La revalorisation de la grille sera également traduite dans la fonction publique territoriale. La prime d’exercice médical s’appliquera au 1er février prochain, et le mois suivant pour les dispositions concernant les grilles.

Le gouvernement s’est aussi engagé à prolonger le doublement du taux de promu-promouvables (déterminant le nombre d’agents hospitaliers pouvant bénéficier d’un avancement) pour 2022 – 2024.

Par ailleurs, la création d’une 6ème année de formation en maïeutique sera effective dès la promotion 2022-2023. La publication d’une instruction portant sur les principaux enjeux relevés par la profession concernant les modalités organisationnelles et de travail à l’hôpital est également prévue d’ici la fin de l’année. Et la discussion sur l’avenant n°5 entre la Cnam et les syndicats incluant l’entretien post natal précoce devra être finalisée en vue d’une signature à cette même échéance.

Du côté des non-signataires, l’ONSSFF (Organisation nationale syndicale des sages-femmes) estime que « Ces propositions restent bien en deçà de ce qui est indispensable pour provoquer un choc d’attractivité pour (la) profession, et pour fidéliser les sages-femmes dans leurs emplois ». Le syndicat appelle à un «week-end noir» du 26 au 29 novembre. Un préavis de grève a également été déposé par la CFTC et la CGT.

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