France Assos Santé réagit à son tour au projet de loi de santé, présenté la semaine dernière en Conseil des ministres et examiné en séance publique à l’Assemblée nationale à partir du 25 mars.
L’union salue d’abord un texte “porteur de réelles avancées pour l’accès aux soins et l’organisation de l’offre sur le territoire”. Parmi elles, la refonte de la carte hospitalière et la mise en place des hôpitaux de proximité.
De même, les assistants médicaux devraient libérer du temps aux médecins pour leurs patients et l’espace numérique personnel “devrait favoriser une meilleure coordination des soins”.
Toutefois, le représentant des patients et des usagers s’interroge sur les moyens de mise en œuvre. Le “recours excessif aux ordonnances” est considéré comme peu favorable à une réelle concertation.
Par ailleurs, des garanties seront demandées aux pouvoirs publics pour que la mise en place des hôpitaux de proximité “ne constitue pas un prétexte” pour fermer des services et réduire les prérogatives de certains établissements.
Le risque d’éloignement de certains patients des structures de pointe avec la concentration d’actes médicaux plus techniques et plus lourds dans quelques grands centres hospitaliers est aussi souligné.
D’une manière générale, France Assos Santé estime que ce projet de loi “ne s’attaque pas suffisamment aux inégalités territoriales de santé”.