dans POLITIQUE DE SANTÉ

La mission installée en décembre dernier suite à l’affaire du Levothyrox, présidée par Magali Leo (responsable du plaidoyer de l’association Renaloo) et le docteur Gérald Kierzek (médecin urgentiste français et chroniqueur santé), a remis hier son rapport à Agnès Buzyn.

A propos de cette crise sanitaire, les auteurs pointent notamment « l’absence d’anticipation et d’accompagnement » et recommandent en particulier « un effort accru de transparence ».

Sur la base de leurs conclusions, la ministre de la Santé s’est engagée à mettre en place différentes mesures pour « améliorer la qualité et l’efficacité de l’information sur le médicament ». Ainsi une source unique d’information publique sera mise en place, en s’appuyant sur le site sante.fr, et en y intégrant la base de données publiques du médicament et les informations de la plateforme medicaments.gouv.fr.

Autre piste : « optimiser et faciliter » la coordination des soins entre les prescripteurs et les pharmacies d’officines, l’Avenue de Ségur mise d’ailleurs sur la généralisation du DMP prévue le mois prochain. La communication d’urgence sera confiée à l’ANSM qui comprend le centre d’appui aux situations d’urgence, aux alertes sanitaires et à la gestion des risques (Casar), mis en place fin 2017.

Une « stratégie de promotion de la déclaration des évènements indésirables » sera élaborée dès cette année. Pour renforcer la transparence de l’information, la ministre prévoit de permettre une représentation des usagers au sein du Comité économique des produits de santé (CEPS).

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Crédit photo: DR
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