Vingt ans après le vote de la loi «Handicap» de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la présidente du conseil d’administration de la CNAF, Isabelle Sancerni, est revenue sur les principales mesures d’inclusion déployées par les Caf lors d’une visite de la ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq, la semaine dernière.
«Le vivre ensemble, la solidarité et l’inclusion sont au cœur des valeurs de la branche Famille. Soutenir les plus fragiles et favoriser les bonnes pratiques au sein de la société font partie de l’ADN des Caf. Chacun, quel que soit son parcours, doit pouvoir bénéficier d’un soutien adapté pour améliorer son quotidien et favoriser son autonomie, et ce, dès le plus jeune âge», a déclaré Isabelle Sancerni.
Chaque mois, les Caf versent l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) à près d’1,3 million de bénéficiaires. Fin 2023, elles ont par ailleurs conduit la réforme de la déconjugalisation. Les Caf soutiennent également les familles avec l’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé, contribuant aux frais liés à l’éducation et aux soins des 400 000 bénéficiaires. Enfin, l’Allocation journalière de présence parentale compense une interruption d’activité professionnelle pour les 18 200 parents ayant besoin de s’occuper de leur enfant, notamment lorsqu’il est handicapé.
«Près de 40% des crèches accueillent aujourd’hui un enfant en situation de handicap», a souligné la présidente du conseil d’administration. Afin de favoriser l’accès de tous aux mêmes droits, le bonus «inclusion handicap» est ainsi versé dans les crèches depuis 2018. Le dispositif a été confirmé par la COG 2023-2027. Les Caf ont étendu fin 2023 ce bonus aux accueils de loisirs sans hébergement (Alsh), près de 240 000 enfants pouvant être concernés. Enfin, les caisses soutiennent les 122 Pôles Ressources Handicap répartis sur 65 départements. Ils informent et orientent les parents et accompagnent les structures dans le développement de projets plus inclusifs.


