Suite à la fermeture des crèches, les administrateurs de la CNAF adoptent quatre mesures pour soutenir les services aux familles et «faciliter la vie» des parents professionnels prioritaires.
Ces derniers peuvent ainsi bénéficier du service minimum d’accueil, dès lors qu’ils ne disposent d’aucune autre solution, à titre gratuit dans les crèches financées par la Prestation de service unique (PSU). Le coût de ces places sera entièrement pris en charge par la branche Famille. En moins d’une semaine, 6 000 parents prioritaires ont déjà signalé leur besoin d’accueil (via les questionnaires mis en ligne par la caisse nationale sur monenfant.fr) pour 4 900 enfants de moins de 3 ans et 4 000 de 3 à 16 ans, et 7 100 places ont été proposées par les assistants maternels et les crèches.
Les administrateurs de la branche ont également adopté une aide de 10€ par jour et par place occupée par ces enfants pour toutes les crèches les accueillant, quel que soit leur mode de financement (PSU ou Prestation d’accueil du jeune enfant). Objectif : «faire face aux surcoûts engagés par la structure pour maintenir un accueil de qualité en faveur des enfants de personnels prioritaires».
Autre mesure, la reconduction des aides exceptionnelles à l’ensemble des crèches et des Maisons d’assistants maternels (MAM) pour toutes les places d’accueil fermées ou inoccupées. En contrepartie, les familles ne devront pas être facturées.
Enfin, dans un contexte de baisse partielle ou totale d’activité suite au mesures de confinement, sont maintenues les prestations de service en faveur des structures Jeunesse (Alsh, Ps Jeunes, Foyers de jeunes travailleurs), des Relais Assistant Maternels, des services parentalité (espaces de rencontre, médiation familiale, lieux d’accueil Enfants-Parents, contrats d’accompagnement à la scolarité) des structures d’animation de la vie sociale et de l’aide à domicile.
Photo : Olivier Clément / Cocktail Santé
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