Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé et Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, ont annoncé la prise en charge, dans le cadre du forfait innovation, du test salivaire utilisé pour le diagnostic de l’endométriose, Endotest conçu par la biotech Ziwig.
Après l’avis favorable de la Haute Autorité de Santé (HAS), en octobre dernier, l’arrêté de prise en charge a été publié au Journal Officiel hier. Il précise notamment les conditions de mise en œuvre de l’essai clinique et la liste des 80 centres participants à cette étude.
Elle permettra de recueillir en vie réelle les données manquantes en vue d’une évaluation pour une prise en charge pérenne de droit commun. Au total 25 000 patientes pourront bénéficier de cette prise en charge au titre du forfait innovation, dont 2 500 patientes au titre de l’étude et 22 500 non incluses dans cette dernière. Le montant du forfait de prise en charge, assumé par l’Assurance Maladie s’élève à 839 €. «Dès que nous aurons les résultats concernant ces patientes, la Haute Autorité de santé donnera un avis définitif qui permettra de mettre en avant le bien-fondé du test et, derrière, une prise en charge pour toutes les femmes de notre pays», a précisé la ministre.
Au titre du forfait innovation, Endotest «utilisé en troisième intention, est indiqué chez des patientes ayant un bilan d’imagerie de référence négatif ou incertain mais présentant des symptômes fortement évocateurs et invalidants de la maladie», précise un communiqué de l’avenue Duquesne. L’endométriose touche plus de 2 millions de femmes et, en moyenne, 7 ans sont nécessaires pour établir un diagnostic.


