Beaucoup d’entre vous ont dû se demander le 31 décembre dernier de quoi cette nouvelle année sera faite.
L’exercice de projection est, il est vrai, pour le moins difficile. Aurons-nous finalement un PLFSS 2025 ? Jusqu’où vont se dégrader les déficits publics ? La réforme des retraites de 2023 va-t-elle être revue « sans tabou » ? Le gouvernement Bayrou tiendra-t-il plus longtemps que son prédécesseur ? Rarement avons-nous commencé un exercice avec autant de doutes dans nos esprits.Et pourtant, les choses vont devoir avancer avec, comme nous vous le présentons dans notre événement, un planning 2025 particulièrement chargé pour les acteurs. En cela, il ne faut pas commencer cette nouvelle année en broyant uniquement du noir. Bousculons donc nos a priori, et une partie de nos craintes, et projetons-nous à court terme avec un tant soit peu d’enthousiasme. Sur le champ médical, des avancées significatives sont attendues dans les domaines thérapeutiques et plus spécifiquement en cancérologie. De même, la généralisation progressive de l’IA va permettre de réaliser de réels progrès en matière d’efficience des process ainsi que dans le suivi de la relation avec les usagers/clients.
En matière de politique familiale, bien que se dessinent certaines contraintes logistiques et financières, le déploiement du service public de la Petite enfance laisse entrevoir un début de révolution culturelle en faisant porter la responsabilité de l’offre d’accueil sur le binôme collectivité locale / Caf. Une parenthèse décentralisatrice toujours bienvenue dans une Sécurité sociale suffocant de cette décennie d’hyper-concentration. Et ce, même si quelques initiatives territoriales allant dans ce sens mériteraient, elles aussi, d’être soulignées.
Malgré tout, impossible de faire fi du contexte budgétaire. Les fêtes de fin d’année désormais digérées, nous ne saurions formuler une autre résolution que celle recommandant à l’ensemble de nos élus de faire preuve de lucidité quand viendra l’heure des choix. La situation globale est plus que critique et les prochaines échéances géopolitiques internationales ne sont pas des plus rassurantes.
