dans POLITIQUE DE SANTÉ

Dans une série d’entretiens publiés par Le Quotidien du médecin, Claude Evin, Philippe Douste-Blazy, Élisabeth Hubert, Jean-François Mattei, Roselyne Bachelot et Marisol Touraine estiment que le gouvernement fait du mieux possible pour gérer la crise liée au covid-19.

Pour Claude Evin (1988-1991), le gouvernement « apporte une réponse adaptée et proportionnée. Il adapte sa stratégie en tenant compte des recommandations de l’OMS et en se concertant avec d’autres pays ». «Ceux qui prétendent qu’il y a une autre stratégie sont des gens qui n’assurent pas de responsabilités dignes de ce nom» poursuit-il.

« Comment voulez-vous anticiper une situation imprévisible ? », interroge Roselyne Bachelot (2007-2010), qui avait elle-même été fortement critiquée pour sa gestion de la crise du H1N1.
« La compréhension fine, le retour d’expériences, et pourquoi pas la critique, seront nécessaires le temps venu. Mais il est regrettable que dans la crise certains cherchent à accuser les autres », pointe Marisol Touraine (2012-2017). Elle ajoute que la situation actuelle liée à la pandémie devra « être l’occasion de penser une véritable Europe sanitaire et sociale ».

Pour Jean-François Mattei (2002-2004) « Le gouvernement a pris les bonnes mesures au bon moment ». « Ce serait indigne de jeter la pierre à des gens qui font ce qu’ils peuvent, du mieux possible », ajoute Isabelle Hubert (1995) saluant au passage la démarche et la posture d’Olivier Véran.

« En période de guerre, il faut l’unité nationale, aider le gouvernement et aller de l’avant », observe quant à lui Philippe Douste-Blazy (1993-1995 et 2004-2005). Il souligne toutefois la nécessité de mieux anticiper les crises sanitaires.

A noter que Roselyne Bachelot a accordé une interview à Espace Social Européen, à retrouver dans notre prochain numéro disponible le 3 avril.

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