Pascal Cormery, réélu président, Thierry Manten, vice-président et François-Emmanuel Blanc, directeur général, ont présenté le bilan 2018 de la Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (CCMSA, 5,6 millions de bénéficiaires et 27 Mds € de prestations sociales). Une conférence de presse dense qui a permis d’évoquer les nombreux dossiers en cours.
Pascal Cormery rappelle d’entrée de jeu l’ouverture du processus électoral du 20 au 31 janvier 2020 prochain. “La démocratie est une clé majeure de notre réussite en tant que régime national complet” précise-t-il. 29 administrateurs centraux, 476 délégués à l’assemblée, 1071 répartis dans les 3 collèges, 15 000 délégués cantonaux et 2,5 millions d’électeurs appelés aux urnes. Un cas unique en France…
François-Emmanuel Blanc, en poste depuis 9 mois, a fait le tour des caisses locales et poursuivra son périple cet automne, “La MSA est un modèle parce qu’elle est démocratique, de proximité et offre un guichet unique“. Au passage, les dirigeants s’interrogent sur l’impact de la réforme des retraites en affirmant“qu’universalité des règles ne veut pas opérateur unique de gestion”.
La MSA a obtenu des avancées sociales en matière de DSN, de Tesa simplifié, de congé maternité, de niveau de pension minimale contributive, la LURA. Nombre de réformes générales ont bénéficié au régime agricole comme la revalorisation de la Prime d’activité, (144000 foyers bénéficiaires en 2019), le complément de mode de garde simplifié.
L’Action sociale est une condition forte du régime notamment en direction des seniors. 60 agences locales mobilisées, 350 conseillers de terrain, 210 associations locales partenaires, 29 MSA services et 1 million de repas à domicile, une action au profit des aidants, 200 Marpa en place (maisons d’accueil et de résidence autonomie), 15 en projet.
Un régime qui se veut “agile, de qualité de service, d’implication des délégués cantonaux, ouvert aux potentiels du numérique”.