dans AUTONOMIE

L’année dernière, les prix journaliers moyens en Ehpad ce sont établis à 63,50 € pour une chambre seule habilitée à l’aide sociale (ASH) et à 95,60 € pour une chambre non habilitée (non-ASH), selon les dernières données de la CNSA.

Cet accroissement moyen de 4,4% reste donc inférieur à l’inflation mais recouvre de fortes disparités selon les départements et «dans une moindre mesure», du statut juridique des établissements.

Pour les prix ASH, la progression atteint 3,9 %, «soit une accélération significative de la hausse des prix qui, depuis 2016, connaissaient une croissance annuelle comprise entre 1,1 % et 1,6 %», relève la CNSA. Pour les tarifs non-ASH, la hausse atteint 5,4 %, «soit une nouvelle accélération après la hausse de 2,5 % déjà constatée en 2022».

Selon les départements, l’évolution des prix ASH atteint entre +0,6 % et +8,5 % et entre -0,5 % et +10 % pour les places non-ASH. Des disparités «à mettre en relation avec des caractéristiques locales», notamment la composition du parc d’Ehpad et les décisions en matière de tarification.

Pour les chambres seules habilitées à l’ASH, les prix les plus élevés sont pratiqués en région parisienne, puis en Corse-du-Sud. A l’inverse, les plus bas sont observés en Aveyron, dans le Cantal, les Deux-Sèvres et la Meuse. Pour les chambres non-ASH, la région parisienne reste la plus chère, suivie par la Haute-Savoie. Les tarifs les moins élevés se retrouvent également en Aveyron, les Landes, les Deux-Sèvres, le Gers et la Creuse.


Photo : Philippe Chagnon / Cocktail Santé
Articles récents

Tapez votre recherche et pressez ENTREE pour la valider