Un décret publié la semaine dernière encadre les attributions de la nouvelle ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités.
Le texte réglementaire confirme le périmètre très large de ses missions. Il précise ainsi que cette dernière «prépare et met en œuvre la politique du gouvernement dans les domaines du travail, de l’emploi, de l’insertion professionnelle et économique, de l’apprentissage, de la formation professionnelle, du dialogue social et de la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, de la santé publique et de l’organisation du système de santé, de la solidarité, de la cohésion sociale, de la famille, de la parentalité et de l’enfance, notamment de l’accueil de la petite enfance et de la protection de l’enfance, de l’autonomie et du handicap». Par ailleurs, elle est également chargée «sous réserve des compétences» du ministre de l’Economie du domaine de la protection sociale.
A ce titre, Catherine Vautrin «prépare et met en œuvre» les règles relatives aux prestations sociales et celles relatives aux régimes et à la gestion des organismes de Sécu «pour l’ensemble des branches» ainsi qu’aux régimes complémentaires. Elle est chargée de la préparation LFSS et du suivi de son exécution, conjointement avec Bercy.
Les compétences de la ministre recouvrent également la promotion de la santé, la prévention, l’organisation et l’accès aux soins. Avec les autres membres du gouvernement intervenant dans ce champ, elle est chargée d’élaborer les règles relatives aux politiques de protection de la santé et de lutte contre les inégalités de santé dès le plus jeune âge.
Elle est également chargée d’organiser et assurer la préparation et la gestion des crises sanitaires. Son périmètre recouvre en outre la lutte contre les conduites addictives et la politique en matière de santé mentale. Elle participe, avec les autres ministres compétents, à l’action gouvernementale en matière de recherche, de souveraineté et de promotion de l’innovation dans le domaine de la santé, prépare et suit les travaux du comité interministériel pour la santé.