Une réunion du Conseil de facilitation du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19 (ACT-A) a rassemblé le directeur général de l’OMS, le professeur Tedros Adhanom Ghebreyesus, et des ministres des pays participants, dont Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.
A cette occasion a été adoptée une Charte pour l’accès équitable aux outils de lutte contre la Covid-19, portée par la France.
De son côté, l’Élysée qui revendique le «rôle moteur» de la France dans cette démarche a récemment présenté un point d’étape sur la réponse coordonnée à la pandémie. Celle-ci repose sur 4 piliers. Premier d’entre eux, le «développement des capacités de diagnostic» a permis «de catalyser l’accès aux tests antigéniques rapides dans les pays à revenu faible et intermédiaire». Plus de 40 millions de ces outils de dépistage ont ainsi été déployés.
Le deuxième axe porte sur les traitements. Dans ce cadre, un suivi de 1 700 essais a été mis en place et 175 Ms $ ont été investis dans la Recherche et développement. Ce pilier finance par exemple un essai clinique pour évaluer les options de traitement précoce pour les personnes atteintes de Covid-19 légère et de coïnfections dans 13 pays africains. Il a également permis l’identification de la dexaméthasone «comme premier traitement susceptible de sauver des vies».
Concernant les vaccins (troisième levier), Covax rassemble 190 pays (représentant 90% de la population mondiale). Le dispositif a sécurisé plus de 2 milliards de doses, dont 1,3 milliard pour les pays à faible revenu. «Ces commandes permettront d’atteindre l’objectif de vacciner 20% des populations des 92 pays à revenu faible et intermédiaire ciblés d’ici fin 2021», souligne la présidence de la République.
Enfin, le pilier «systèmes de santé», copiloté par la Banque mondiale, l’OMS et le Fonds mondial, a permis la mise à disposition de matériel de protection pour les soignants dans les premiers mois de la crise. Il accompagne aussi les pays volontaires dans «l’élaboration de plans nationaux de réponse à la crise».