Philippe Bouyoux et Frédéric Collet, respectivement président du CEPS (Comité économique des produits de santé) et du Leem, ont signé un nouvel accord-cadre pour 3 ans en présence d’Olivier Véran, ministre de la Santé, et d’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’industrie, le 5 mars dernier.
- Accélérer les délais ;
- Favoriser l’accès des patients à l’innovation
- Stimuler les investissements et les exportations
- Soutenir l’offre des médicaments répondant à un besoin de santé publique
- Renforcer la transparence.
Les acteurs du médicament saluent notamment les mesures d’attractivité «encourageant les investissements en production industrielle, solutions numériques, recherche et développement». En particulier celles visant à favoriser la relocalisation et à valoriser les exportations. Et les délais devraient pouvoir être accélérés avec le développement des « fast-tracks » dans certaines situations ainsi que par l’introduction d’une nouvelle procédure «d’arbitrage».
Par ailleurs, cette nouvelle feuille de route prévoit la stabilité des prix nets durant les 5 premières années de commercialisation des médicaments les plus innovants (ASMR 1 à 3). Plusieurs mesures visent également à favoriser l’offre de médicaments répondant à un besoin de santé publique.
«Cet accord traduit une volonté forte d’accélérer et de réinvestir massivement dans le développement, l’innovation et les industries de santé (…) Il contribue à sécuriser l’accès et la production de médicaments en France et à permettre aux innovations d’arriver plus vite sur le marché français en créant toutes les conditions pour accueillir ces nouveaux médicaments», souligne un communiqué commun d’Olivier Véran et d’Agnès Panier-Runacher.